Le Mérite Estrien pour Jean-Marie Messier

Jean-Marie Messier, coordonnateur du Festival, a été reconnu Mérite Estrien en cette semaine du Festival des harmonies et orchestres symphoniques du Québec.

C’est une belle reconnaissance qui rayonne sur toute notre équipe, mais qui, surtout, souligne le parcours de notre coordonnateur et ami!

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LA TRIBUNE – Sherbrooke mardi 14 mai 2013

Diffuser la musique… et le bonheur !I

camille dauphinais-pelletier

Sherbrooke — Alors que certains vivent leur passion de la musique sous les projecteurs, celle de Jean-Marie Messier s’est toujours exprimée principalement par la mise en valeur d’artistes. 

« En deuxième ou troisième secondaire, je produisais déjà de petits orchestres dans mon école ! », dit-il.

Après avoir appris les rudiments de la technique en faisant de la tournée l’été, M. Messier est devenu bénévole au Festival de la chanson de Granby. « J’ai commencé comme ouvreur de rideaux, puis j’ai fait de la sonorisation, de l’éclairage… j’ai pu voir toutes les facettes du métier », affirme-t-il.

« Pour le nombre d’habitants, c’est extraordinaire toute l’effervescence musicale qu’il y a à Sherbrooke. »

Il a approfondi la matière en devenant plus tard coordonnateur du Festival. « C’est un événement important, radiodiffusé coast to coast par Radio-Canada… on ne devait pas être en retard, ni en avance ! », dit M. Messier. Ce poste lui a permis de rencontrer des musiciens comme Luc De Larochelière, Lynda Lemay, Jean Leloup et  Marie-Denise Pelletier. « C’est le fun de voir qu’on a contribué à leur donner une chance de faire carrière. Ces  gens-là ont une carrière internationale ! », dit-il avec enthousiasme.

Maintenant, et depuis 15 ans, M. Messier est  à la tête du Festival des harmonies et orchestres symphoniques du Québec, qui réunit en moyenne 8500  participants chaque année. « En guise de comparaison, les Jeux du Québec en réunissent 4000 ! », lance-t’il pour illustrer l’ampleur de l’événement. Les jeunes musiciens déferleront d’ailleurs dès jeudi sur le campus de l’Université de Sherbrooke.

Originaire de la Montérégie, M. Messier se réjouit de l’état de la musique à Sherbrooke. « Pour le nombre  d’habitants, c’est extraordinaire toute l’effervescence musicale qu’il y a à Sherbrooke, dit-il. J’aimerais que la population en prenne plus connaissance et en profite plus. C’est un trésor, le nombre de musiciens qu’on a à Sherbrooke ! », affirme celui qui rêve de nommer Sherbrooke comme capitale de la musique au Québec.

Ambassadeur de la musique

C’est en grande partie pour mettre ce talent en valeur qu’il a créé avec des partenaires, dont Wilfrid Morin, l’OFF Festival des harmonies, qui se déroule tout au long du mois de mai. « On voulait un événement qui souligne la grosse fête de la musique qu’est le Festival. La population ne venait pas beaucoup assister aux représentations, donc on est allés à eux ! On va dans des endroits où il y a des gens pour leur apporter la musique. De là l’idée de choisir Cité des rivières et d’aller dans des restaurants du centre-ville quand il y a de l’achalandage », explique celui qui tente d’agir comme ambassadeur de la musique à Sherbrooke.

Compte-t-i l poursuivre encore longtemps à ce poste ? « Probablement jusqu’à ma retraite ! J’ai développé un grand terrain de jeu dans lequel je m’amuse beaucoup », dit-il, avant de préciser que c’est grâce à ses  collaborateurs et à son équipe de bénévoles qu’il peut être aux commandes de l’événement chaque année. « Beaucoup de bénévoles travaillent pour moi, je me dois de redonner », dit celui qui est notamment administrateur bénévole de la Maison de la culture de Waterloo.

Avant tout, c’est répandre la joie qui intéresse vraiment M. Messier. « J’aime faire plaisir aux gens, voir les  sourires sur les visages… au Festival, ça m’a foudroyé de voir autant de gens, d’adolescents, heureux. J’aime vendre du bonheur », conclut-il.